Le narcissisme, la totalité, le mimétisme et le regard

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Puis Jésus dit:
Je suis venu dans ce monde pour un jugement,
pour que ceux qui ne voient point voient,
et que ceux qui voient deviennent aveugles.
Joan 9:39

Le narcissisme, en tant que concept psychanalytique, est étroitement lié à la formation du Moi. Dans ce processus, le champ visuel de la perception et la présentation d’espace jouent un rôle extrêmement important. Dans la légende de Narcisse, l’amour et la mort se retrouvent dans un tableau pittoresque, un beau jeune homme est capturé par l’image, se fige dans une forme immobile, restant même après sa mort incapable de détourner le regard, devenant ainsi l’image éternelle d’artistes et de poètes.

En 1914, Freud publie un ouvrage qui est nodal pour toute la théorie psychanalytique. « Pour introduire le narcissisme », qui, n’est qu’une approximation du sujet, contient néanmoins un certain nombre de dispositions fondamentales. La concentration des idées dans ce texte est si élevée que beaucoup de choses semblent indiscernables et contradictoires. En général, il n’est pas possible de présenter le contenu de ce texte de manière complète, simple et claire — il reste toujours une certaine imprévisibilité, une tache. Cette caractéristique de tout texte psychanalytique apparaît ici plus clairement. On peut comparer un tel dispositif de présentation à un nœud dans un sens topologique, c’est-à-dire que si on ne casse pas l’intégrité des fils sémantiques, ne les déforme pas et ne les simplifie pas, alors toute manipulation peut entraîner une multitude de nouvelles interprétations (re-présentations), mais elles s’inscrivent toutes dans la même structure.

Cette étude propose de tenter de clarifier le modèle structurel de la théorie du narcissisme de Freud en comparant quelques idées sur l’apparition et la disparition de la subjectivité dans le champ visuel.

La totalité de Lou Andreas-Salomé

Dans l’intrigue de la légende de Narcisse, Lou Andreas-Salomé fait attention à ce qu’il ne regarde pas « dans le miroir créé par les mains de l’homme, mais dans le miroir de la Nature. Peut-être que dans le reflet du miroir, il ne se voyait pas comme tel, mais se voyait comme s’il était Tout » [1]. Cette idée est exprimée dans le texte « La double orientation du narcissisme » (1921), dans lequel Lou Andreas-Salomé souligne la « dualité inaliénable du concept de narcissisme » de Freud et s’arrête « sur un aspect moins évident, un sentiment constant d’identification avec la totalité ». La dualité est décrite dans le cadre de la première théorie des pulsions, Lou Andreas-Salomé insiste sur le fait que le narcissisme marque clairement non seulement les pulsions d’auto-conservation, mais aussi les pulsions sexuelles. En général, ce point de vue correspond pleinement à la transformation de la théorie des pulsions, entreprise par Freud en 1920, à la suite de laquelle les pulsions de auto-conservation de la première théorie ont été transférées à la catégorie des pulsions de vie, c’est-à-dire qu’elles se sont également inscrites dans l’économie de la libido.

C’est la libidalité, c’est-à-dire la conjugaison du narcissisme avec la pulsion que Lou Andreas-Salomé souligne dans son texte, mais elle considère toujours le narcissisme dans la clé de la sublimation comme ce qui est au service de l’amour pour l’objet, ce qui est soutient les valeurs morales et la créativité artistique. À sa pensée, dans tous ces trois cas, le sujet élargit les limites de son propre Moi selon le modèle de l’union infantile précoce avec l’environnement extérieur. Un tel point de vue est à l’opposé du jugement simplifié généralement accepté sur le narcissisme au niveau de la représentation descriptive, en tant qu’état d’autosuffisance et d’amour de soi. Lou Andreas-Salomé parle du narcissisme, en tant que base d’un acte d’amour à la fois pour lui-même et pour le monde, puisque son propre Moi en expansion inclut des objets extérieurs dans sa composition, se dissolvant totalement dans « Tout ».

À première vue, cela contredit la proposition de Freud selon laquelle l’action de la fonction narcissique est dirigée vers la fermeture en soi et la saisie inversée de la libido d’objets en faveur de Moi, mais dès la première application du concept de narcissisme en psychanalyse, il est désigné comme une phase de transition de l’autoérotisme à l’alloérotism, dans cette phase, la coquille de la plénitude et de l’autosuffisance est brisée et il y a le passage aux relations avec l’objet, qui sera toujours marquées par le manque. En 1929, Freud décrit cet état en réfléchissant sur la nature du « sentiment océanique »: « à l’origine le Moi inclut tout, plus tard il exclut de lui le monde extérieur » [2], — Lou Andreas Salomé croit aussi, elle associe cet état à une dissolution complète de la figure du Moi sur le fond du monde extérieur. Freud poursuit sa pensée : « notre sentiment actuel du Moi n’est rien de plus que le résidu pour ainsi dire rétréci d’un sentiment d’une étendue bien plus vaste, si vaste qu’il embrassait tout ». L’aspect de l’expansion narcissique du Moi, le travail de laquelle est souligné par Lou Andreas Salome, correspond au retour au narcissisme primaire de la théorie de Freud.

On sait que Lou Andreas-Salomé est devenu un proche collaborateur du fondateur de la psychanalyse et s’intègre parfaitement dans l’image de sa vie personnelle et professionnelle. Depuis son enfance, elle était entourée d’attention masculine et, selon les témoignages de nombreux adorateurs, elle a toujours su écouter et comprendre. Il semble que, conformément à sa théorie, Lou Andreas-Salomé ait noué des relations avec les autres, s’inscrivant dans ses intérêts, en élargissant les limites de son Moi. C’est-à-dire que, dans le modèle qu’elle a proposé, on devine les traits de son histoire, ce qui, apparemment, est dû à son propre fantasme. Cependant, son exposé indique clairement que la théorie de Lacan recevra le nom du registre Imaginaire et surtout l’idée du narcissisme, en tant qu’union avec l’environnement extérieur, s’accorde avec le concept de mimétisme de Roger Caillois auquel Lacan fait référence pour désigner le rôle du registre de l’Imaginaire et du champ visuel dans le travail de pulsion.

Le mimétisme de Roger Caillois

Dans son étude, Roger Caillois s’emploie à comparer le comportement des insectes et la mythologie humaine et repousse la position de Bergson selon laquelle « en l’absence d’instinct, la représentation mythique (« une image presque hallucinatoire ») est destinée à provoquer le comportement qui leur serait dû »[3]. Selon Roger Caillois, le comportement instinctif des animaux et le travail de l’imaginaire de l’homme sont dus à une seule structure, mais s’expriment à différents niveaux : le même type d’action dans le monde animal, qui est définie par l’instinct, correspond au récit mythologique de la culture humaine et se répète dans des fantasmes et des idées obsessionnelles. Ainsi, en étudiant le comportement de certains animaux, on peut mieux (il écrit « plus fiable que dans la psychanalyse »[4]) clarifier la structure du « nœud des processus psychologiques ».

Avec cela s’appuyant sur les recherches des biologistes, Roger Caillois refuse de reconnaître l’instinct uniquement pour la fonction d’auto-conservation et de procréation, il mentionne des exemples de comportement instinctif conduisant à la mort d’un individu et au risque de l’existence de l’espèce entière. Dans cet argument, Roger Caillois se réfère au « principe de nirvana » ​​de Freud comme l’aspiration originelle de tous les êtres vivants à un état de repos de la vie inorganique[5], et à la théorie de Weisman, soulignant dans la sexualité « le facteur profond de la mort et son début dialectique »[6]. Dans les travaux de Roger Caillois sur l’étude de la mythologie, le mimétisme devient le phénomène de la vie du monde animal le plus fécond, il « au sens figuré est la capitulation de la vie »[7], c’est-à-dire qu’il est du côté de la pulsion de mort.

En outre, le mimétisme dans le monde animal, ressemblant le vivant au  non-vivant, apparaît comme un prototype de la sublimation créatrice de l’artiste, qui a capturé le monde vivant dans une image figée. Certains chercheurs pensent même que « le mimétisme inutile et excessif d’insectes n’est rien de plus que de l’esthétique pure, de l’art pour l’art, de la sophistication, de l’élégance »[8]. En ce sens, le mimétisme est un « luxe dangereux »[9], résultat de la « tentation de l’espace »[10], processus de « dépersonnalisation par fusion avec l’espace »[11].

Dans la relation d’un individu avec l’espace, Roger Caillois distingue trois fonctions du mimétisme : travesti, camouflage et intimidation, et il les associe à trois types de sujets mythologiques chez l’homme. Travesti dans le monde animal signifie une tentative de se faire passer pour un représentant d’une autre espèce, cela se manifeste dans la mythologie de métamorphose, c’est-à-dire la transformation en un autre. Le camouflage est associé à l’assimilation de l’environnement extérieur ; mythologiquement, il se transmet dans les intrigues sur la capacité à être invisible, c’est-à-dire à disparaître. L’intimidation est que l’animal, changeant d’apparence, soit effraye soit paralyse l’agresseur ou la proie, sans poser de menace réelle. Dans la mythologie, il est associé au « mauvais œil », à des créatures comme Méduse et au rôle du masque dans les communautés primitives et aux mascarades[12]. Selon Roger Caillois, la ressemblance à un autre (travesti-métamorphose-déguisement) contribue à la disparition (camouflage-invisibilité), et c’est l’apparition de « nulle part » qui est paralyse, fascine ou provoque un effet de panique, c’est-à-dire que la troisième fonction « couronne » le phénomène de mimétisme[13], l’animal exprime littéralement la tendance de l’expansion, augmentant la visibilité de sa taille. Si, pour les fonctions de travesti et de camouflage, un facteur important est la ressemblance d’un individu appartenant à une espèce ou à un environnement, alors dans la fonction d’intimidation, le facteur de ressemblance ne joue pas un tel rôle, ce qui est vraiment important, c’est l’apparition soudaine ou le rythme de l’apparition-disparition.

Le regard de Lacan

Le mimétisme dans le monde animal et son expression dans la mythologie, proposés par Roger Caillois, aident Lacan à clarifier le statut de l’objet a dans le champ visuel. Dans le séminaire onze, la schize de l’œil et du regard devient un point de transition entre les concepts d’inconscient et de répétition d’une part, et les concepts de transfert et de pulsion de l’autre part.

« Dans le rapport scopique, l’objet d’où dépend le fantasme auquel le sujet est append dans une vacillantion essentielle, est le regard »[14]. Lacan définit le regard comme l’exemple le plus illustratif d’un objet a, qui apparaît comme un effet « de quelque automutilation induite par l’approche même du réel »[15]. Le regard est situé de l’autre côté de la visibilité et de l’invisibilité, c’est ce qui échappe toujours au champ de vision, et n’est en aucun cas localisé dans l’espace — le regard est partout[16].

Ce qui détermine le registre de l’Imaginaire est construit selon la loi de la perspective directe (géométral) de l’espace tridimensionnel, créée par la vision de l’œil du sujet, qui occupe la position privilégiée d’observateur du tableau du monde environnant et qui l’acquiert avec l’aide de la connaissance, qui, comme le souligne Lacan, est toujours méconnaissance. Dans cette perspective directe, l’auto-réflexion est possible et la tâche d’un psychologue ou d’un psychothérapeute de rendre l’invisible visible peut être pertinente, il s’agit de la relation du préconscient avec le conscient, le Moi avec le petit autre.

L’envers de la perspective directe est la perspective inverse, dans laquelle le sujet lui-même est inscrit dans le tableau, comme un point parmi d’autres points, dans cette position, il fait face à la question du désir d’un grand Autre, dans la perspective inverse, le regard apparaît. C’est cette perspective que Freud a en tête lorsqu’il parle du troisième coup que la psychanalyse inflige au narcissisme humain et nie ainsi le privilège du sujet de conscience. Ainsi, la réalité visible dans la perspective directe du sujet est marquée par le fantasme, qui est la relation du sujet barré avec l’objet a.

Le médiateur des relations du sujet barré et de l’objet a, dans le cas du pulsion scopique, est une tache qui cache le regard du sujet et sous la forme duquel il devient lui-même un élément du tableau. Pour expliquer la dualité de la position du sujet et la pulsation de la transition de la perspective directe à la perspective inverse, Lacan raconte une histoire de sa jeunesse, quand un pêcheur familier lui montre un pot brillant flottant à la surface de l’eau et demande : « Tu vois, cette boîte? Tu la vois? Eh bien, elle, elle te voit pas! »[17]. Jeune Lacan essaie de ne rien perdre de vue, il est très curieux, mais il s’avère être un endroit indiscernable pour la boîte, qui se transforme en « tout ce qui lui regarde ».

Cette situation peut être considérée comme un exemple de trois fonctions de mimétisme. Lacan a tenté de se faire passer pour un autre type, à savoir un pêcheur, cela devait contribuer au camouflage, car il voulait en quelque sorte fusionner avec l’environnement, comme il dit, « de me baigner dans quelque pratique direct, rural, chasseresse, voire marine »[18]. Enfin, avec la troisième fonction, il se manifeste activement comme une tache qui contraste fortement avec l’environnement.

Lacan dit que « Imiter, c’est sans doute reproduire une image. Mais foncièrement, c’est pour le sujet, s’insérer dans une fonction dont l’exercice le saisit »[19]. Ainsi, le mimétisme dans son ensemble et ses trois types peuvent être interprétés comme une disparition du sujet dans la fonction : d’abord, il prend l’apparence d’un autre dans le champ de vision (travesti), puis il disparaît pour se fondre dans le fond (camouflage), puis envahit de nouveau activement la mesure du visible, mais déjà changé pour l’implémentation d’une fonction, c’est-à-dire finalement éliminé, en tant que tel.

Au narcissisme

Selon l’intrigue de la saga antique, Narcisse aime et meurt et, selon l’avis certains chercheurs du texte d’Ovide, la cause de la mort n’est qu’un regard[20]. En termes psychanalytiques, il s’agit d’une histoire sur l’apparition et la disparition du sujet, le travail de pulsion et le rôle du champ du visible.

Sur le plan général de la théorie du narcissisme proposé par Freud, on peut distinguer les figures suivantes :
— l’apparition du contour du Moi dans le tableau du monde environnant,
— l’acquisition de l’unité du Moi à l’image de l’objet visible,
— l’établissement des relations avec des objets externes de la personne (visibilité) du Moi.

Freud définit initialement le narcissisme dans l’économie libidinale des pulsions sexuelles à travers la distinction entre Moi-libido et libido de l’objet, c’est-à-dire que le modèle théorique du narcissisme décrit le cycle de circulation libido entre le Moi et l’objet. La double caractéristique de la libido dans la théorie du narcissisme correspond à la surface de la bande de Möbius, qui semble être unilatérale ou bilatérale, selon la perspective choisie pour l’observation.

Ainsi, les idées sur le narcissisme, en tant que processus pré-libidinal visant à une « fermeture en soi », ajoutent une autre catégorie descriptive et diagnostique, mais simplifient considérablement l’essence structurelle du modèle proposé par Freud.

En restant dans le cadre de la première théorie des pulsions, Lou Andreas-Salomé fait attention au changement de sens dans l’interprétation du narcissisme et souligne sa double orientation. Lou Andreas Salome définit le rôle du narcissisme dans la vie amoureuse et sexuelle à l’aide d’un concept original. Elle met en évidence l’aspect de l’identification à la totalité, qui donne au propre Moi un vecteur pour l’expansion dans le monde extérieur. Au niveau de la comparaison spatiale des modèles, Lou Andreas-Salomé renverse en quelque sorte la perspective proposée par Freud selon laquelle le processus narcissique est lié à l’écoulement de la libido des objets du monde extérieur vers le Moi. La divergence des deux modèles au niveau de la représentation visuelle a une solution commune au niveau de la structure topologique.

L’étude de Roger Caillois permet de mieux comprendre l’hypothèse de Lou Andreas-Salomé sur les efforts d’identification à la totalité dans les coordonnées spatiales du champ de vision. Le phénomène de mimétisme dans la représentation de Roger Caillois aide Lacan à formuler la schize de l’œil et du regard, à travers laquelle « la pulsion se manifeste dans le champ visuel »[21]. Mais cette conversation ne portera plus sur la formation de Moi, mais sur l’être scintillant du sujet.

Le concept auquel Lacan dirige le onzième séminaire est le concept de la pulsion. Et selon le schéma final, la fermeture du contour autour de l’objet a apporté une satisfaction à la pulsion. Le contour se ferme, si le sujet parvient à engager un autre[22], en particulier pour la pulsion scopique, le résultat est de « se faire voir »[23]. Le côté actif de la pulsion fait référence au fait de se jeter dans le tableau pour le regard de l’Autre, le côté passif de la pulsion renvoie au fait que sur ce tableau le sujet se fige ou meurt dans l’exécution de la fonction[24]. Jeter dans le tableau est le moment d’être du sujet, qui n’a pas de longueur temporaire. Le travail de la pulsion est réduit à la fonction du signifiant, ce qui provoque la naissance du sujet lors de son apparition dans l’Autre et dans lequel le sujet se fige immédiatement[25]. Lacan explique donc l’essence de la pulsion, qui ne repose pas sur la différence des sexes, mais sur le fait de la séparation, à la suite de laquelle 1) quelque chose, à savoir la libido, devient un organe de la pulsion qui prend la forme de l’objet a[26]; 2) la sexualité devient une garantie de mort.

Ainsi, le modèle proposé par Freud dans son ouvrage « À l’introduction au narcissisme » a un sens complexe et volumineux. Cela se voit tant au niveau du contenu de l’intrigue mythologique qu’au niveau des correspondances structurelles des modèles de formation du Moi et d’émergence du sujet. Dans la théorie de Lacan, l’étude de la juxtaposition nodale des trois registres et d’autres approches topologiques peuvent clarifier ces correspondances.

Bibliographie
Freud S. Pour introduire le narcissisme
Freud S. Le malaise dans la culture
Lacan J. Le séminaire. Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse
Andreas-Salome L. The Dual Orientation of Narcissism
Caillois R. Le mithe et l’homme
Caillois R. Meduse et Cie
Quignard P. Le sexe et l’Effroi

[1] Andreas-Salome L. The Dual Orientation of Narcissism// The Psychoanalytic Quarterly. 1962 (1921).Vol.31.P.1-30.
[2] Freud S. (1930 a [1929]), Le malaise dans la culture, Paris, PUF, 1995 P.20
[3] Caillois R. Le mithe et l’homme, Gallimard, 1938, P.44
[4] Ibid, P.50
[5] Ibid, P.78
[6] Ibid, P.79
[7] Ibid, P.78
[8] Ibid, P.101
[9] Ibid, P.95
[10] Ibid, P.96
[11] Ibid, P.98
[12] Caillois R. Meduse et Cie, Gallimard, 1960, P.77-80
[13] Ibid, P.116
[14] Lacan J. Le séminaire. Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse: 1964, Seuil, 1973 P.96 (édition de poche)
[15] Ibid, P.96
[16] C’est la préexistence d’un regard – je ne vois que d’un point, mais dans mon existence je suis regardé de partout
Ibid, P.84
[17] Ibid, P.110
[18] Ibid, P.109
[19] Ibid, P.115
[20] Quignard P. Le sexe et l’Effroi, Gallimard, 1994
[21] Lacan J. Le séminaire. Livre XI, Les Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse: 1964, Seuil, 1973 P.85 (édition de poche)
[22] Ibid, P.207-208
[23] Ibid, P.224
[24] Ibid, P.222-223
[25] Ibid, P.223
[26] Ibid, P.220

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